Discours à l’occasion du changement de fonction à l’administration régionale en Hesse

1 Paroles de bienvenue

Monsieur le Secrétaire d'État Worms,
Cher Monsieur Wittershagen,
Chère Madame Rutzka-Hascher, 
Cher Monsieur Ollinger, 
Mesdames, Messieurs, 
Bienvenue à la Deutsche Bundesbank. Je me réjouis que vous soyez venus aussi nombreux pour prendre congé de Mme Rutzka-Hascher après bientôt six ans à la tête de l’administration régionale en Hesse et accueillir M. Ollinger en tant que nouveau président de l’administration régionale. Par ailleurs, pour vous mettre dans l’ambiance, vous venez d’entendre le Mainhattan Trio qui a joué une composition personnelle de Peter Klohmann du titre de « Brexit Blues ».
Ce blues pourrait bel et bien se faire ressentir si on suit le flottement des derniers mois et semaines autour du Brexit. Mais cet aspect n’est qu’un sujet annexe aujourd’hui. Il se pourrait que les deux protagonistes de ce jour aient eux aussi un peu le blues, car aussi captivante et exigeante qu’une nouvelle fonction au sein de la Bundesbank puisse être, cela reste toujours aussi un adieu.

2 L’administration régionale en Hesse 

Avant-hier, Mme Rutzka-Hascher a repris de M. Ollinger le poste à la tête de la direction générale du personnel. Cet échange est un choix évident sur le plan professionnel dans la mesure où le recrutement et la fidélisation du personnel deviennent des éléments de plus en plus importants dans la direction de nos administrations régionales, surtout dans celle de Hesse. 
Cela est dû au fait que la supervision bancaire y revêt une importance particulière – également après la création de la supervision bancaire européenne à la fin 2014. Certes, les établissements de taille importante ne sont depuis plus supervisés par la Bundesbank, mais par des équipes de surveillance mixtes internationales sous la direction de la BCE. Dans ces équipes travaillent toutefois également des collègues de la Bundesbank. L’administration régionale n’est donc pas à court de travail de surveillance – au contraire : en raison des nouvelles structures et réformes réglementaires européennes suite à la crise, ses tâches ont plutôt grandi et sont devenues encore plus complexes.
À cela se sont ajoutés ces derniers temps les préparatifs du Brexit. Nous suivons de près les établissements qui créent de nouvelles entités sur la place financière de Francfort ou souhaitent transférer une partie de leurs activités de Londres à Francfort. Les procédures d’autorisation correspondantes pour les banques et les banques de négoce de valeurs mobilières sont déjà achevées alors que les procédures sont encore en cours pour certains prestataires de services financiers. Au total, la supervision bancaire ici à Francfort a jusqu’à présent traité 31 procédures d’autorisation liées au Brexit. Les établissements sont maintenant bien préparés à d’éventuels changements.
Les équipes de supervision ici à l’administration régionale ont réalisé cette tâche en sus des activités courantes parmi lesquelles figurent chaque année presque 600 entretiens de supervision avec des banques et des prestataires de services financiers. Cela aussi illustre l’importante charge de travail.
De plus, la digitalisation transforme le profil professionnel des superviseurs et contribue à ce que la supervision bancaire devienne une tâche de plus en plus exigeante. Disposer du personnel compétent constitue un véritable défi. 
Ici à Francfort, la Bundesbank est en concurrence avec la BCE ainsi qu’environ 170 banques et environ 230 prestataires de services financiers pour attirer les meilleurs talents. Dans ce contexte, l'École supérieure de la Deutsche Bundesbank à Hachenburg nous est indispensable, puisqu’elle nous assure un vivier de talents bien formés. 

3 Diana Rutzka-Hascher 

Chère Madame Rutzka-Hascher, dans cet environnement exigeant, vous avez dirigé l’administration régionale avec beaucoup d’engagement et de succès. Vous avez réussi à créer – en tant que présidente abordable et accommodante – un climat dans lequel les collaboratrices et les collaborateurs se sont volontiers engagés et ont pu travailler de manière efficace.
Mais les collaborateurs ne sont pas les seuls à apprécier votre caractère et votre disponibilité. Vous avez également façonné, ici sur la place financière de Francfort, la perception extérieure de la Bundesbank.
Peter Lückemeier a écrit à votre sujet dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Diana Rutzka-Hascher s’est préservée un naturel joyeux et aimable sans signe ostensible de prétention présidentielle ». Cela est certainement correct, mais de loin pas tout ce qui vous distingue, car la gaieté et l’amabilité ne suffisent pas pour diriger une administration régionale.
Cela implique aussi un esprit de décision et la volonté à assumer des responsabilités ainsi que par exemple l’aptitude à associer les collaborateurs même lorsqu’il s’agit de prendre des décisions difficiles. Vous avez fait preuve de cette capacité par exemple lors de la fermeture de la succursale de Gießen en 2015. 
Avec votre personnalité, vous étiez aussi une ambassadrice idéale de la Bundesbank sur la place financière de Francfort. Vous étiez persuadée que les établissements financiers et la supervision avaient un intérêt commun, à savoir celui d’établissements solides et d’un système financier stable. Vos profondes connaissances des thèmes de la Bundesbank, que vous avez acquises au cours des plus de trente ans d’appartenance à la Bundesbank, vous ont été une aide à cet égard.
Tout comme il est important d’entretenir les contacts avec la communauté financière, il est également essentiel que la Bundesbank soit présente dans un public plus large. Vous y avez largement contribué de multiples manières au cours des dernières années, que ce soit dans le cadre des conférences du « Forum Bundesbank » ou à l’occasion des journées portes ouvertes.
L’éducation économique est essentielle pour nous en tant que banques centrales. Au final, nous ne pouvons accomplir nos tâches avec succès que si la population a confiance en nous et en la monnaie que nous émettons – ce qui dépend d’une certaine compréhension de la matière. Compte tenu de votre formation en pédagogie économique, cette activité de transmission de connaissances vous tenait particulièrement à cœur. 
Cette expertise vous aidera certainement aussi dans votre nouveau domaine d’activité, puisque la direction générale du personnel s’occupe depuis quelques années intensivement de la transmission renforcée et de l’établissement d’une culture de direction moderne et ouverte. En même temps, au moyen du développement du personnel et de la formation continue en gestion, elle adapte la qualification des agents aux nouvelles exigences.

4 Thomas Ollinger 

C’est aussi notamment grâce à Thomas Ollinger que nous avons déjà fait d’importants progrès dans ce domaine.
Pendant six ans, vous avez été, cher Monsieur Ollinger, à la tête de la direction générale du personnel, que vous avez dirigée avec beaucoup d’engagement et d’enthousiasme. Les questions de ressources humaines étaient déjà votre thème lors de votre entrée à la Bundesbank il y a 22 ans jour pour jour. Vous avez certes débuté en tant que juriste dans le service juridique, mais là aussi les questions de personnel faisaient partie de vos attributions. Par voie de conséquence, vous avez par la suite joint la direction générale des ressources humaines.
Le bureau central des questions de politique générale, que vous avez dirigé à partir de 2008, s’occupait déjà à l’époque de la situation en matière du personnel dans les administrations régionales. En ce temps-là, la Bundesbank se trouvait toutefois dans un processus de réduction dans les domaines du personnel et de l’organisation suite à la réforme structurelle qui touchait surtout les administrations régionales et les succursales. La principale question était donc de savoir comment réduire les effectifs de manière socialement équitable.
Mais, cher Monsieur Ollinger, vous avez très tôt reconnu que la pénurie de main d'œuvre qualifiée deviendrait aussi un sujet pour la Bundesbank et que les employeurs seraient de plus en plus en concurrence pour attirer les meilleurs talents. C’était la raison pour laquelle vous avez porté l’attention sur la « Bundesbank » en tant que marque d’employeur et promu ce que l’on appelle en allemand anglicisé « Employer Branding ».
Vous vous êtes aussi rendu compte que la Bundesbank en tant qu’employeur public ne disposait que d’une marge de manœuvre limitée dans la conception matérielle des contrats de travail. En contrepartie, nous agissons dans un environnement international et offrons des tâches uniques dans l’intérêt du bien commun. C’est ce que vous avez mis en avant dans la conception du marketing des ressources humaines avec succès et de manière systématique.
Un autre aspect attrayant de la Bundesbank est la possibilité de concilier travail et famille. Sous votre direction, la banque a renforcé son rôle de précurseur dans ce domaine. Lors de la dernière enquête menée en 2016 auprès des agents de la Bundesbank, 80 pour cent ont déclaré que travail et famille étaient bien conciliables.
Cher Monsieur Ollinger, nous avons cependant tous deux également constaté un potentiel d’améliorations, à savoir dans la philosophie d’entreprise et de direction de la banque. En effet, une institution est plus efficace et a plus de succès lorsque la cohabitation entre personnel de direction et collaborateurs est marquée par l’estime et le dialogue.
Cela fut la base pour l’élaboration des principes de direction jusqu’à la mise en place d’un feedback régulier sur le personnel de direction et d’une offre d'accompagnement pour cette catégorie de personnel. Et les premiers succès apparaissent déjà ! Selon le dernier sondage effectué auprès des collaborateurs, nettement plus d’agents qu’il y a quatre ans, à savoir 75 pour cent, se sont déclarés satisfaits de la communication de leur supérieur hiérarchique direct. Avec votre esprit d’équipe ouvert et fiable, vous êtes, cher Monsieur Ollinger, un exemple à cet égard.
Une telle philosophie d’entreprise moderne renforce donc la Bundesbank dans la concurrence croissante pour attirer des personnes qualifiées, attisée notamment par le changement démographique. Ce changement se traduit aussi par le fait que le nombre de personnes plus âgées augmente – également au sein des effectifs de la Bundesbank.
Avec la dernière conférence sur la philosophie de direction de la Bundesbank portant sur le thème « Diriger en préservant la santé », nous avons ensemble placé un accent fort sur la santé de nos agents et la préservation de leurs capacités et en avons fait un thème dans l’ensemble de la banque. Avec le cadre d’action « Démographie », la Bundesbank dispose maintenant d’instruments appropriés pour relever les défis démographiques dans la banque, car entre 2020 et 2030 un très grand nombre d’agents prendront leur retraite.
En tant que premier responsable chargé des questions démographiques au sein de la Bundesbank, vous continuerez à façonner ce domaine avec savoir-faire et je me réjouis de vos futures contributions.

5 Le changement démographique en tant que défi pour la politique économique

Mesdames, Messieurs,
Le changement démographique est cependant bien sûr un thème beaucoup plus large. Au plan international, l’Allemagne figure parmi les pays qui sont particulièrement touchés par le vieillissement de la population. 
Aujourd’hui déjà, le nombre d’actifs atteignant l’âge de la retraite dépasse chaque année d’environ 200 000 celui des jeunes intégrant le marché du travail. Et cette tendance se renforcera encore à l’avenir. D’ici à la fin de la prochaine décennie, le rapport entre la population généralement en âge de travailler et les seniors passera de 3:1 à environ 2:1.
Ce changement démographique réduira l’offre de main d’œuvre et freinera la croissance à long terme de notre économie. Selon nos propres estimations, les capacités économiques augmentent actuellement d’environ 1,5 pour cent par an. Le potentiel de croissance diminuera toutefois à l’avenir et tombera au cours de la prochaine décennie en dessous de 1 pour cent[1].
Il existe différentes approches pour contrer la restriction de l’offre de main d’œuvre due au changement démographique. Un exemple important est la part des femmes dans la population active. Certes, l’Allemagne compte déjà aujourd’hui davantage de femmes actives que la moyenne de l’UE. Mais en même temps, le taux de temps partiel est nettement plus élevé que dans d’autres pays [2].  De meilleures possibilités de garde pour les enfants et les personnes dépendantes créeraient des incitations à travailler davantage. 
Il sera toutefois également nécessaire de renforcer la productivité agrégée de l’économie. Cela peut se faire par exemple par des investissements dans l’infrastructure digitale ou l’éducation.
Le changement démographique ne freinera cependant pas uniquement la croissance économique, mais pèsera aussi lourdement sur nos systèmes de protection sociale et le budget de l’État. Il est donc d’autant plus important de concevoir un système de retraites durable, tout en tenant compte d’un juste équilibre entre les générations. Et il faut s’assurer qu’aucun des éléments essentiels de l’assurance retraite – à savoir le niveau des retraites, le taux de cotisation et l’âge du départ à la retraite – ne soit surchargé, sans pour autant en faire un sujet tabou. 

6 Conjoncture et politique monétaire

Mesdames, Messieurs,
Le changement démographique n’est cependant qu’un des défis que doit relever notre économie. 
L’hebdomadaire Businessweek a récemment publié un reportage sur « l’avenir fragile de l’Allemagne » (« Germany’s Fragile Future ») [3].  L’Allemagne, selon l’auteur, donne actuellement l’impression de vivre les derniers jours d’une ère. Des changements se dessineraient auxquels personne ne semblerait être préparé : l’Allemagne serait toujours un pays riche et politiquement stable, mais on ne pourrait pas s’empêcher d’avoir l’impression que les Allemands ne perçoivent pas les dangers menaçant les fondations de leur prospérité.
Il se peut que l’excellente tenue de l’économie allemande au cours des dernières années ait masqué la vue sur les problèmes fondamentaux. Inversement, les doutes actuels sont peut-être liés aussi au récent fléchissement de la conjoncture.
La croissance économique en Allemagne s’est essoufflée au second semestre 2018, en raison aussi, mais pas uniquement, des difficultés de production souvent citées de l’industrie automobile et d’autres effets spéciaux. Toutefois, l’industrie a plutôt montré des signes de faiblesse en général. Une des raisons pour cela réside dans le fait qu’il n’y avait plus eu d’impulsions notables de la part du commerce extérieur déjà depuis le début de l’année 2018. Du côté de la demande, la consommation des ménages a également marqué le pas – malgré l’excellente situation sur le marché du travail.
Le fléchissement de la croissance s’avère entre temps plus persistant que prévu. L’économie allemande a certes enregistré une croissance probablement sensible au cours du premier trimestre, mais cela semblerait être dû à des effets spéciaux, comme les températures clémentes, ce dont a profité le secteur du bâtiment. 
Somme toute, une amélioration sensible ne se dessine pas encore pour l’année en cours – à l’exception de la consommation. Je mets toutefois en garde contre un pessimisme conjoncturel, d’autant plus que des éléments moteurs importants de la croissance sont encore intacts : des conditions de financement favorables aux entreprises, des salaires en hausse, de bonnes perspectives d’emploi et une politique budgétaire moins restrictive permettent de prévoir que l’économie allemande se stabilisera au cours de l’année et reprendra par la suite. 
Mais il est clair aussi que la croissance en 2019 restera nettement en-dessous du taux potentiel de 1,5 pour cent. Le gouvernement allemand table encore sur un demi pour cent cette année, ce qui paraît plutôt vraisemblable compte tenu des données disponibles à l’heure actuelle.
Par ailleurs, les risques à la baisse l’emportent toujours. Il suffit de penser au conflit commercial latent et à l’incertitude persistante concernant la question de savoir si, quand et de quelle manière interviendra le Brexit. 
En Allemagne, le fléchissement économique a été certes particulièrement marqué, mais il a également touché d’autres pays membres de l’union monétaire. En raison de la croissance plus faible, l’inflation dans la zone euro ne se consolidera aussi vite que nous l’avions encore prévu fin 2018. 
Dans ce contexte, le Conseil des gouverneurs de la BCE a adopté début mars une série de mesures destinées à garantir que l’inflation se développe à moyen terme en accord avec l’objectif de stabilité des prix. Notamment, dans sa communication concernant le futur niveau des taux directeurs, il a légèrement repoussé le moment d’une éventuelle première hausse de ces taux. Le Conseil des gouverneurs de la BCE a signalé maintenant que les taux directeurs resteront à leurs niveaux actuels au moins jusqu’à la fin de 2019 et, en tout cas, aussi longtemps que nécessaire.
De nombreux citoyens et aussi quelques banques souhaitent depuis un certain temps déjà une remontée des taux, ce que je comprends bien. L’environnement persistant de taux bas affecte de plus en plus ces établissements qui génèrent leurs revenus surtout à partir des opérations classiques de dépôt et de crédit.
Les montants que le secteur bancaire verse à l’Eurosystème en conséquence des taux d’intérêt négatifs n’ont qu’une pertinence marginale à cet égard, étant donné que par rapport à l’excédent d'intérêts des banques, ces montants sont restreints. Dans cette mesure, les décharges potentielles suite à un échelonnement des intérêts, tel qu’il est discuté actuellement, auraient certes un effet sensible, mais finalement limité. De plus, elles seraient probablement inférieures à la charge supplémentaire due au décalage des attentes de normalisation causé par cette discussion.
Du point de vue de la politique monétaire, il s’agit plutôt de la question de savoir si les contraintes des banques en raison de l’environnement de taux bas perturbent, voire empêchent la transmission d’impulsions de politique monétaire. Il incombe surtout au secteur bancaire de faire lui-même en sorte d’augmenter la profitabilité des banques.
La tâche de la politique monétaire est d’assurer la stabilité des prix dans la zone euro. Cela signifie qu’il s’agit de réagir face à la faible pression intérieure sur les prix, mais aussi de poursuivre la voie de la normalisation et de ne pas la repousser inutilement dans la mesure où les perspectives d’inflation le permettent.
Dans le contexte de l’affaiblissement des effets de la politique monétaire expansive, j’ai maintes fois attiré l’attention sur ses risques et effets secondaires. Nous ne parlons pas uniquement des revenus des banques ou des revenus d’intérêts des épargnants. Il s’agit surtout aussi des risques éventuels pour la stabilité financière qui peuvent en fin de compte devenir un danger pour la stabilité des prix.

7 Conclusion

Le retour à la normale en matière de politique monétaire sera un des défis majeurs de l’Eurosystème au cours des prochaines années, qui nécessitera notamment une action axée sur la stabilité dans les domaines des politiques économique et financière. Mais en tant que banque centrale, il nous appartient aussi de faire face au changement démographique et de concevoir la digitalisation.
Nous ne pouvons relever ces défis qu’avec un personnel de direction qui est disposé à voir plus loin et fait preuve d’engagement. Je suis heureux et fier que nous ayons à la tête de la direction générale des ressources humaines et de l’administration régionale en Hesse de telles personnalités.
Mesdames, Messieurs,
L’entraîneur du FC Liverpool, Jürgen Klopp, a déclaré lors de son départ du Borussia Dortmund en 2015 : « Ce qui compte, ce n’est pas ce que les gens pensent lorsqu’on arrive, mais lorsqu’on part ». Chère Madame Rutzka-Hascher et cher Monsieur Ollinger, ceux que vous quittez ne pensent que le meilleur de vous. 
Mais là où vous arrivez, vous serez également chaleureusement accueillis et vous pourrez compter sur un grand soutien. Je vous souhaite pour vos nouvelles tâches la fortune nécessaire et un franc succès. 
Et maintenant, je transmets la parole au Secrétaire d'Etat au ministère des Finances du Land de Hesse, M. Martin Worms, et vous remercie de votre attention.

Fußnoten:

  1. Cf. Deutsche Bundesbank, Outlook for the German economy, Rapport mensuel, décembre 2018, p. 15-32; ainsi que Deutsche Bundesbank, Demographic change, immigration and the potential output of the German economy, Rapport mensuel, avril 2017, p. 35-47.
  2. Cf. Deutsche Bundesbank, Part-time employment in Germany and France, Rapport mensuel, mai 2018, p. 54-56.
  3. Businessweek, 15 avril 2019.